Chroniques

Interview de Lily Chagnon

Je vous propose de faire la connaissance d’une auteure incroyable qui m’a fait une grande impression avec ses romans, vous pouvez retrouver les chroniques sur le blog mais je vous propose de découvrir ou redécouvrir les résumés.

Je m’appelle Catherine.
L’Inquisition m’a pris ma mère. Ils l’ont tuée afin de prouver son innocence. Je suis devenue orpheline. Je n’ai plus rien. J’ai dû m’exiler, loin du village où je suis née, où j’ai grandi. Je dois désormais refaire ma vie et prendre ma place au sein d’une famille que je ne connais pas. Le tout en cachant au monde qui je suis et ce dont je suis capable, sous peine d’y perdre la vie.

Je m’appelle Catherine… Et c’est ma seule certitude.Entre celle que j’étais, celle que je rêvais d’être, celle que je deviens et celle que je pourrais être, je ne sais plus qui je suis. J’ai pourtant intérêt à le découvrir et très vite! Car le réveil du Sanctuaire ne sera pas sans conséquences. M’est-il possible d’échapper à la prophétie? Ou suis-je condamnée à la concrétiser? Et à en payer le prix…

Depuis quand écrivez-vous?

J’avais 16 quand, en attendant que les cours commencent en secondaire 5, j’ai eu l’idée
qui allait devenir le cœur de l’Oealys. Si la base était très similaire, l’histoire n’en était
pas moins très différente. Enfin, c’est à ce moment, avec ce projet que j’ai commencé à
écrire. Mais la première tentative a été un échec. J’ai arrêté durant plusieurs années
avant de recommencer en 2010.

Pourquoi avoir choisi ce style litteraire?

Parce que de tous, c’est celui que je préfère. J’aime pouvoir décrocher, m’évader dans
mes lectures. En fantasy, la seule limite est notre imagination. Tout est possible, tant
que c’est justifié correctement. J’aime cette liberté et il m’a semblé logique d’écrire ce
que j’aime particulièrement lire.

Quels sont les auteurs,les livres qui vous inspire?

Ça peut paraître étrange, parce que c’est un genre littéraire que je ne lis plus vraiment,
mais l’auteur qui m’a le plus marqué c’est Anne Rice avec entretien avec un vampire. Ce
n’est même pas tant l’histoire que la capacité qu’elle a eue, dans une scène, de faire
ressortir de la beauté dans un dépotoir. C’est avec ce livre que j’ai vraiment compris
l’importance que la vision de l’auteur peut avoir dans un récit, peu importe le sujet ou le
thème. En quelques mots bien choisis, une belle histoire d’amour peut avoir l’air
glauque ou une autre d’horreur avoir une touche de tendresse. Je me suis inspiré de ce
principe dans la rédaction du cœur de l’Oealys. Il y a ce que je décrivais et ce que
j’espérais faire ressentir.
Sinon, je lis presque exclusivement de la Fantasy et j’ai un faible pour Trudi Canavan,
Maria V. Snyder et Roxane Dambre, entre autres.

Au contraire, quel est le livre qui vous tombe des mains?

En haut de la liste, il y a les recueils de nouvelles et tous les livres priorisant l’action au
détriment de la cohérence. Sinon, bien que je n’aie aucun goût pour les romans
policiers, c’est la qualité du récit plutôt qu’un genre particulier qui me fera m’endormir
dessus.

Que vous apporte la lecture et l’écriture ?

J’ai toujours eu un livre entre les mains depuis que j’ai appris à lire. La lecture est à la
fois mon passe-temps, mon moment d’évasion et ma drogue! Je ne peux pas m’en
passer. Quant à l’écriture, ça fait partie de moi, tout simplement. L’histoire de Catherine
demandait à sortir depuis tellement longtemps, que je ne pouvais plus la retenir. Je
ressens ce besoin de la partager. Et puis, c’est un bel accomplissement, une réelle fierté,
quand je tiens l’un de mes livres entre mes mains de me dire : c’est moi qui aie fait ça!

Quelle est la chose la plus « folle » que vous ayez fait pour votre passion ?

Il y a quelques années, je me suis blessée au dos. La faute à une mauvaise chaise. Ça me
causait un petit souci au moment de commencer à écrire la Prophétie. J’avais toujours la
même chaise et aucune envie de me reblesser. À cette époque, mon mari et moi
commencions à nous fréquenter et il habitait encore en France. Il venait me voir 2 fois
par année, aux vacances d’été et celle des fêtes. Il s’était acheté un netbook pour
pouvoir communiquer avec moi lors de ces déplacements professionnels. Il me l’avait
amené un été pour me le montrer, avec l’idée de m’en offrir un pour Noël si jamais bien.
Comme il s’avère que ce type d’ordinateur coûtait moins cher qu’une bonne chaise de
bureau, je l’ai testé 5 minutes, puis je lui ai fait les yeux doux en lui disant, grosso
modo : « On va m’en acheter un tout de suite ? » Et ça a marché!

Lisez-vous parfois dans des endroits inhabituels ?

Seulement si je me trouve dans un endroit inhabituel! lol Je lis surtout dans le salon ou
dans mon lit, mais comme j’ai l’application Kindle sur mon téléphone cellulaire et que
tous mes livres sont en numériques, je lis partout, n’importe quand!

Pouvez vous nous parler de votre roman?

Il y aurait beaucoup à dire, et je risquerais aussi de trop en dévoiler. En fait de roman,
c’est plutôt une série. Les deux premiers tomes sont sortis. Le premier cycle doit
normalement avoir 4 tomes et, si je vais au bout du projet, 3 cycles sont prévus.Le cœur de l’Oealys, c’est l’histoire de Catherine, écrit de son point de vue à elle. Ce
détail à son importance, parce qu’il faudra parfois lire entre les lignes pour découvrir la
vérité au-delà de ce qu’elle sait, ressent ou comprend.
Près de 75 ans avant le début du premier tome, une prophétie avait annoncé qu’une
enfant issue d’un peuple quasi oublié viendrait au monde, le ferait renaître de ces
cendres et bouleverserait l’équilibre des pouvoirs. Catherine a grandi en ignorant tout
de cela, mais en en subissant les conséquences. Elle possède des capacités qu’elle ne
comprend pas, qu’elle ne contrôle pas et qui ferait d’elle la cible de l’Inquisition, si elle
devait l’apprendre. Après la mort de sa mère, devenue orpheline, elle doit refaire sa vie,
se faire une place, dans la famille de celle-ci qu’elle ne connaît pas. Et elle doit être
prudente, parce que celle de son père veut sa mort. Enfin, c’est ainsi au début…
En fait, l’origine du nom de la série, la réflexion qui m’a fait le choisir, la résume assez
bien : Une source d’eau claire au cœur d’une culture. Un Sanctuaire au cœur d’une
civilisation. Le cœur d’antiques reines qui forgèrent une nation. Le cœur de leur
descendante faisant face à son destin. Un cœur de mère, de fille, de sœur. Un cœur qui
bat, au centre de tout. Le cœur de l’Oealys.

Lequel de vos personnages vous ressemble le plus?

Catherine, Alice et Amélia, à parts égales. En fait, j’ai pris 3 aspects de ma personnalité,
je les ai exacerbés et complétés pour en faire des personnages à part entière et ça a
donné Catherine, Alice et Amélia.

Comment trouvez-vous l’inspiration ?

En cachette, à un âge où je n’aurais pas dû, j’ai lu la série des Angélique d’Anne et Serge
Golon et la première chose que je me suis demandée c’est qu’est-ce qui était vrai et
qu’est-ce qui était tiré de leur imagination dans cette histoire. Un de mes passe-temps
d’adolescence a donc été de me plonger dans des biographies de l’époque de Louis XIV.
Ce fut l’une de mes premières inspirations. Sauf que comme je ne suis jamais allée en
France, j’ai trouvé plus simple de créer un monde de toutes pièces basé sur ce pays à
cette époque. Ensuite, il fut un temps où j’avais été fascinée par le paradoxe du mal né
du bien et vice versa, mais depuis, l’histoire a tellement évolué que je crois qu’elle se
suffit à elle-même pour m’inspirer.

Il y a un thème que vous aimeriez aborder et un autre que vous n’aborderez jamais?

J’ai quelques idées pour d’autres romans fantasy, dont une de vampire. J’aimerais peut-
être écrire une romance un de ces jours. Par contre, je crois que je n’écrirai jamais de
livres d’horreur.

Quel est le livre que vous auriez aimé écrire?

Ceux que j’ai écrits?! lol Sinon, j’avoue que j’aurais aimé écrire quelque chose qui aurait
la complexité de la série des Fils-des-Brumes de Brandon Sanderson.

Avez vous en dehors de l’univers littéraire d’autres passions?

J’aime bien le cinéma, les jeux vidéo et créer de bons petits plats.

Quels sont vos rituels d’écriture?

Avant de commencer, je rédige le plan du livre chapitre par chapitre. Ensuite, je travaille
sur un chapitre à la fois. Quand il est terminé, je le relis, l’archive et je n’y touche plus.
Ce n’est que lorsque j’ai terminé le manuscrit au complet que je ramasse tous les
morceaux pour en faire un tout cohérent.

Quels sont vos projets?

Eh bien, pour commencer, me mettre à la rédaction du tome 3 du cœur de l’Oealys, le
prince. Ensuite, peut-être qu’entre le premier et le second cycle j’écrirai une trilogie sur
un autre thème qui me trotte dans la tête. Ça reste à voir.

Ou les lecteurs peuvent ils suivre vos actualités?

J’ai un blog où je mets toutes les nouvelles de mes livres et où je fais aussi des critiques
d’autres livres à cette adresse : lilychagnon.net
Il est aussi possible de me suivre sur Twitter (https://twitter.com/LilyChagnon) et sur
Facebook : (https://www.facebook.com/oealys/)

Un petit mot pour vos lecteurs?

Le cœur de l’Oealys est une grande aventure qui ne fait que commencer. Je vous
souhaite la bienvenue dans mon univers et je suis heureuse de partager avec vous cette
part de moi.

Je ne sais pas vous mais j’ai vraiment hâte de découvrir la suite, demandez au père Noël de vous apporter les deux premiers tomes,c’est le moment ou jamais pour découvrir la saga.

Un commentaire sur “Interview de Lily Chagnon

Laisser un commentaire