Genre:
Thriller/Dark romance/Drame
Editeur:
Belfond
Résumé:
Personne n’est assez fort pour la vivre.
Personne n’est préparé à l’affronter, même si chacun la désire plus que tout.
La passion, la vraie…
Extrême.
Sans limites.
Sans règles.
On se croit solide et fort, on se croit à l’abri. On suit un chemin jalonné de repères, pavé de souvenirs et de projets. On aperçoit bien le ravin sans fond qui borde notre route, mais on pourrait jurer que jamais on n’y tombera. Pourtant, il suffit d’un seul faux pas. Et c’est l’interminable chute.
Aujourd’hui encore, je suis incapable d’expliquer ce qui est arrivé. Si seulement j’avais plongé seul…
Cette nuit, c’est le patron des Stups, le commandant Richard Ménainville, qui doit confesser son addiction et répondre de ses actes dans une salle d’interrogatoire. Que s’est-il réellement passé entre lui et son lieutenant Laëtitia Graminsky ? Comment un coup de foudre a-t-il pu déclencher une telle tragédie ?
Si nous résistons à cette passion, elle nous achèvera l’un après l’autre, sans aucune pitié.
Interrogée au même moment dans la salle voisine, Laëtitia se livre. Elle dira tout de ce qu’elle a vécu avec cet homme. Leurs versions des faits seront-elles identiques ?
Si nous ne cédons pas à cette passion, elle fera de nous des ombres gelées d’effroi et de solitude.
Si nous avons peur des flammes, nous succomberons à un hiver sans fin.
La passion selon Karine Giebel… conduit forcément à l’irréparable.
A propos de l’auteure:
Grande collectionneuse de prix littéraires et maître des thrillers psychologiques, Karine Giebel est née en 1971. Elle est l’auteur deMeurtres pour rédemption (collection » Rail noir « , 2006), des Morsures de l’ombre (Fleuve noir, 2007) – prix Intramuros du festival de Cognac 2008 et prix SNCF du polar 2009 – et de Chiens de sang (Fleuve noir, 2008). Pour Juste une ombre (Fleuve noir, 2012), elle reçoit le prix Polar francophone du festival de Cognac et le Prix marseillais du polar en 2012. Purgatoire des innocents (Fleuve noir, 2013) confirme son talent et la consacre définitivement » reine du polar « . Après Satan était un ange (Fleuve noir, 2014), elle rejoint les éditions Belfond pour la parution de De force (2016), qui a rencontré un immense succès, de Terminus Elicius (2016) dans une nouvelle édition augmentée, puis de D’ombre et de silence (2017), un recueil de nouvelles où elle condense en quelques pages toute la force de ses romans. Les livres de Karine Giebel se sont vendus à plus d’un million d’exemplaires à ce jour et sont traduits dans une douzaine de langues.
Extraits:
« On se croit solide et fort, on se croit à l’abri. On suit un chemin jalonné de repères, pavé de souvenirs et de projets. On aperçoit bien le ravin sans fond qui borde notre route, mais on pourrait jurer que jamais on n’y tombera. Pourtant, il suffit d’un seul faut pas, d’une seule embardée. Ensuite, c’est la chute. L’interminable chute… »
« La mort fait du bruit, un bruit qu’on n’imagine pas. »
Petit à petit, il se rend compte qu’il est prêt à tout pour la posséder.
Complètement obsédé par sa recrue il bascule lentement vers une folie sans nom, un amour destructeur,une passion incendiaire,son meilleur ami Olivier Fougerolles le persuade que la « petite » en pince pour lui.
Lorsqu’elle Laetitia se retrouve devant sa porte, il ne se doute pas que ce qui va se passer cette nuit là va les ravager tout les deux.
Ce roman est un thriller palpitant qui nous malmène sévèrement, il réveille des choses enfouis au plus profond de nos entrailles,des choses malsaines.
Ce roman a également pour moi tout d’une dark romance.Définition du genre: « Le cœur de ce genre, c’est une histoire de séduction assez violente dans laquelle l’héroïne se fait malmener par le héros« * c’est donc tout a fait cela.Un livre très sombre comme l’auteur nous y a habitué.
Tour à tour, on haït le ou les personnages ( je vous laisse ainsi dans le flou pour essayer de ne pas vous spoiler), on a pitié, on est mal à l’aise, on se sent limite voyeur, on est émus,on est envieux de cet amour sans limite que même la mort ne peut arrêter.
Chantage,viol,tortures, passion,meurtre,enquête,amour,larmes…la vie de la brigade des stups défile devant nous avec Richard et Laetitia en première ligne.
L’aime t’il?
L’aime t’elle?
Pourquoi se haïssent ils à ce point?
La frontière entre amour et haine n’a en effet jamais été aussi mince!
Est elle une victime ?
Est il fou?
Jusqu’où sont ils prêt à aller?
Nous sommes complètement happés par le recit,pressés dans savoir plus mais tout en redoutant la suite et si notre coeur de lecteur va pouvoir en supporter davantage.
Les répétitions, cette relation amour et haine version Tessa et Hardin** avec des flingues m’a parfois usée, je l’avoue mais c’est le seul bémol.
Comment parvient on à écrire un roman aussi fort?
Fort dans son récit, dans la passion mais aussi dans son final car une fois n’est pas coutume, Karine Giebel m’a menée en bateau.
J’ai énormément aimé me perdre dans les pages de ce roman quitte à en perdre le sommeil tant l’histoire m’a fait mal autant qu’elle m’a captivée.
Si vous êtes trop sensibles, abstenez-vous mais si vous avez envie de tester vos limites alors ce roman est fait pour vous.
Je l’ai trouvé trop malsain pour en faire un coup de cœur, mais c’est mon vécu personnel qui a provoqué cette réaction épidermique…
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Et bien je comprends parfaitement car un événement dramatique que j’ai subit a fait que j’ai faillit l’abandonner et je m’y suis reprise a plusieurs fois…j’ai finit par faire abstraction de mon histoire mais pendant toute ma lecture j’ai pas été très à l’aise…
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On est donc nombreuses… beaucoup trop..
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Hélas…
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